HOMME : Walter!
SWAT : A l’étage! Enfoncez la porte! Go!
WALTER : Demande d’immunité et accord pour mon extradition. Signez ces formulaires et je vous dit comment j’ai piraté la NASA.
SWAT : Corporal à commandant. Nous tenons Scorpion. Ce n’est qu’un gamin .
OFFICIER (dans la radio) : Maintenez vos positions jusqu’à évacuation. Cible appréhendé.
WALTER : Je voulais juste les plans de la navette spatiale pour les mettre sur mon mur.
CABE : Comment tu t’appelles fiston?
Des années plus tard...
FEMME: Walter? Walter? Est-ce que tu m’écoutes?
WALTER : Oui je t’écoute, tu as dit que tu ne t’y attendais pas du tout.
FEMME: Je n’arrive pas à croire que tu veuilles rompre avec moi.
WALTER : Je dois avouer que tu as été vraiment patiente.
FEMME: Ça a été les trois mois les plus longs de ma vie.
WALTER : Mmm.
FEMME: Tu n’es pas facile à vivre Walter.
WALTER : Je sais. J’ai fais ça je crois que ça pourrait t’aider. Tout au long de notre relation, tu t’es plainte à juste titre de mon incapacité à comprendre ton état émotionnel donc j’ai anticipé ta réaction et j’ai fait un schéma représentant les différentes émotions que tu allais ressentir au cours des prochaines minutes.
FEMME : Tu as apporté un document pour t’aider à communiquer émotionnellement avec moi ?
WALTER : Mm-hmm. J’ai un arbre de décisions. C’est un graphique qui va t’aider à gérer la situation.
HOMME : Hey! Je vous paie pour réparer le wifi, pas pour discuter !
FEMME : Attends… tu as programmé notre rupture pendant un rendez-vous de travail ?!
WALTER : Oui pour être plus efficace
FEMME : Je vois bien que tu essaies Walter mais je t’assure que tu n’as absolument rien de normal
[La femme quitte le restaurant]
PAIGE : [en fond] Burt, votre table est juste là. Votre thé vous attends et vos oeufs seront prêts dans 5 minutes. Vous sentez très bon aujourd’hui, qu’est-ce que c’est ? Un nouveau parfum ? J’adore !
HOMME : Petit, arrête de faire le bazarre. Paige, regarde, ton gamin s’amuse encore avec le sel et le poivre !
PAIGE: Oui Nemos j’ai vu désolée ! Il a seulement un peu de mal à s’adapter à l’école. Il y retourne la semaine prochaine, je te promets !
[en parlant à son fils] Mon chéri, tu vas bien ? Mr Gianakos aime quand les choses sont bien rangées. Tu te rappelles ? On en a déjà parlé l’autre jour. [elle caresse le dos de son fils pour le rassurer] Ça veut pas dire qu’il y a un problème avec toi.
WALTER : [il se rapproche du fils de Paige et commence à jouer avec lui avec le sel et le poivre] -uh-uh-uh-uh-uh-uh
PAIGE: [s’adressant à Walter] Excusez-moi. Je peux vous aider ?
WALTER : Non. C’est lui qu’il faut aider, pas moi. [En partant] Le wifi fonctionne s’est bon ! [En s’adressant au gérant et en parlant de Ralph] Foutez-lui la paix !
Dans la voiture
RADIO DJ: Question suivante pour remporter 100 dollars. Quel mois à 28 jours ?
WALTER : Tous les mois
FEMME A LA RADIO: Ah j’ai la réponse à celle là !!! Février !
RADIO DJ: Nous avons une gagnante !
WALTER : bande d’idiots
Dans le garage
SYLVESTER: OK donc si mes calculs sont corrects, et ils le sont, on peut détourner 700 kilowatts par mois sans que absolument personne ne remarque quoi que ce soit.
Whoa, whoa, whoa, whoa! Qu’est ce que tu fais ? Tout les ans l’électricité est la cause de plus de 30 000 accidents.
HAPPY: Ca va, je gère la situation [Il y a des étincelles] Tu vois, on a du courant !
SYLVESTER : Pourquoi tu voles de l’électricité ?
HAPPY: C’est juste un empreint, le temps qu’il nous remette le courant.
WALTER : Je croyais qu’on payé les factures depuis le contrat du Crédit National ?
SYLVESTER: Je m’en occupais. Ça fait 3 jours que je travaille d’arrache pieds sur un algorythme sur les risques [il est coupé par Walter]
WALTER : Tu as des chiffres pleins la tête et tu as oublié de payer la facture, je me trompe ?
HAPPY: Et aussi la facture d’eau et notre loyer qu’on avait prévu de payer en liquide et l’argent et apparemment égaré.
SYLVESTER: Il est quelque part, dans le coin.
WALTER : C’est quand la dernière fois que tu as mangé ?
SYLVESTER:Tu parles de nourriture ? [Walter lui lance une pomme]
HAPPY: Ca va aller, je viens de terminer le contrat Lynwood et Toby récupère le paiement.
WALTER : Toby? Pourquoi c’est pas toi ?
HAPPY: J’ai installé un système entièrement automatisé et le gars m’a appelé chaton alors je lui ai collé un pain [Walter termine la phrase en même temps que Happy]
WALTER : Et où est Toby exactement ?
[Toby se fait poursuivre par une voiture et rentre en courant dans le garage]
TOBY: Faites pas de bruit juste une seconde !
WALTER : Euh Toby, dis moi que tu as le paiement du contrat Lynwood
TOBY: D’abord je peux vous dire comment j’ai failli tripler le paiement Lynwood
HAPPY: [Regardant par la fenêtre] Et donc les deux bruts qui te poursuivent veulent seulement te dire félicitations ?
TOBY: Je les ai battu au poker ! Les pauvres crétins, leurs paupières se dilatent comme des assiettes quand ils ont de bonnes cartes.
SYLVESTER: Un comportementaliste diplômé d’Harvard devrait savoir que les gens n’aiment pas être escroqués.
HAPPY: Je te déteste
TOBY: Non non tu m’aimes
WALTER : A nous 4 on a un QI de presque 700 et on n’arrive pas à payer nos factures ?
TOBY: C’est qu’une mauvaise journée
WALTER : Ça fait plus de deux ans qu’on galère. Si j’ai monté cette société c’est parce que je sais qu’on peut faire plus que réparer des connections internet.
TOBY: Walter, tu présentes les symptômes classiques d’une panique classique causée par un stress normal liée à l’argent
HAPPY: Bon écoutez si la société va couler, j’aimerais bien le savoir parce que j’ai un cousin qui a un garage à Phoenix
WALTER : Peu importe les efforts qu’on fait et je sais qu’on en fait tous beaucoup… On a absolument rien de normal
[Les deux hommes frappent violemment à la porte]
HOMME : Arrête, regarde
HOMME : Ouais génial vous arrivez juste à temps, il y a un type la dedans qui nous a dépouillé.
CABE: [s’adressant à un des hommes] Je vais te foutre un sac de pilules tellement énorme dans la poche qu’il te vaudra une jolie chambre en prison, est-ce que c’est clair ? Casse toi !
CABE : [Frappant à la porte] Sécurité intérieur
WALTER : [S’adressant à Toby] C’est pour toi ?
TOBY: Non
CABE: Nous recherchons Walter O’Brien [il balance son badge sous la porte]
HAPPY: C’est son badge
[Happy ouvre la porte]
WALTER : Non, non, non, non. Sortez d’ici. Sortez !! Sortez tout de suite.
CABE: Je ne serais pas là si j’avais d’autres options, croyez moi
WALTER : Vous croire ? Vous êtes sérieux ?
HAPPY: Vous êtes qui vous ?
WALTER : C’est l’agent fédéral Cabe Gallo. On a travaillé ensemble il y a très longtemps. Ça s’est terminé de manière déplorable
CABE: Laissez tomber O’Brien, j’ai besoin de vous. Il y a 45 minutes, le logiciel de la tour de contrôle de Los Angeles s’est mit à jour automatiquement. Il y a eu un bug et maintenant tout le système est hors service.
HAPPY: Attendez, toutes les communications sont coupées ?
CABE: Il n’y a plus de contact entre Long Beach, LAX et Burbank. Les vols desservants ses aéroports ont été détournés mais 56 d'entre eux avaient déjà entamés leur descente et on ne peut plus du tout communiquer. La NSA tente une connexion par satellite, le FBI essaye de les contacter en morse depuis l’observatoire. Alors on a besoin que vous remettiez le logiciel en marche. Sans instruction depuis le sol, ces avions vont être à court de carburant.
SYLVESTER: Et ils vont s’écraser, ils vont s’écraser Walter !
WALTER : On dirait qu’une catastrophe est imminente. Alors allez vite trouver quelqu’un d’autre.
CABE: Est ce qu’un chèque fédéral de 50 000 dollars dans chacune de vos poches vous ferez changer d’avis ? J’ai fait quelques recherches sur vous. Prodige de la mécanique, psy de classe international, calculatrice humaine. Des esprits brillants qui fonctionnent à la moitié de leurs capacités. Vous voulez faire quelque chose qui ait vraiment du sens ? C’est votre chance. Si vous refusez, dans un peu moins d’une heure des morceaux d’avions et de gens vont tomber du ciel, c’est vous qui décidez...
/// mettre image scorpion fond noir ///
WALTER : Même avec la moitié de mon QI, je serais pas encore assez stupide pour vous faire confiance une deuxième fois. Laissez tomber, allez de l’avant et oubliez. Pour les gens qui ont une mémoire photographique, c’est pas une option.
HAPPY: Donnez nous une minute. [elle prend Walter à part]
CABE: [s’adressant à Toby] Qu’est ce que vous faites là ?
TOBY: J’imite votre gestuel pour que votre subconscient créé un lien avec moi. Je pensais que ça vous aiderez à vous détendre.
CABE: Et vous croyez que ça marche ?
HAPPY: D’un point de vue purement logiquement on doit aider ces gens, on ne peut pas les laisser s’écraser.
WALTER : Je te dis que je ne lui fait pas confiance.
HAPPY: Je comprends. [regardant Toby et Sylvester] Mais sans un flux rapide de capitaux, ces deux là risquent de recommencer à pirater des banques. Le prochain analyste judiciaire qu’ils rencontreront ne sera pas aussi gentil que toi. En ce qui me concerne, il n’y a pas de soucis, je sais me prendre en charge.
CABE: On est en train de perdre du temps, on a 56 avions à faire atterrir.
WALTER : Les autres aéroports dépendent de celui de Los Angeles au niveau informatique
CABE: On lancera le logiciel ici, il se corrigera automatiquement Long Beach et Burbank.
WALTER : Si le problème vient du nouveau logiciel, il faut d’abord l’effacer avant de télécharger l’ancienne version. Ça devrait suffire pour les faire atterrir.
CABE: Vous allez le faire alors ?
SYLVESTER: On va à l’aéroport, on rétablit le logiciel, on est à 90% de chances de réussites.
WALTER : Prenez vos équipement, le mien aussi s’il vous plaît. [S’adressant à Cabe] Pour m’avoir trouver aussi facilement, vous deviez vraiment pas me lâcher
CABE: J’ai été promu au bureau de Los Angeles, ça n’a rien de bizarre que j’arrive à vous retrouver
TOBY: Votre langage corporel suggère que ce n’est pas toute la vérité
SYLVESTER: Évidemment, ça laisse 10% de chances que tout le monde meurt.
WALTER : Si vous essayez de me piéger, j’irais sur internet et en moins d’une heure je vous aurais effacé.
VOIX DANS UN MICRO : Mesdames, messieurs, désolé pour le retard nous attendons d’avantage d’informations dans un instant. Merci de votre patience.
PILOTE: Toujours aucun contact
PILOTE: Ton téléphone
PILOTE: Rien du tout. Une fois dans l’armée de l’air, j’ai du descendre à moins de 500 mètre pour avoir du réseau.
PILOTE: Si on descend sans communication, on pourrait rencontrer un autre avion.
PILOTE: Je suis persuadé qu’il y a une armée d’experts qui travaille la dessus en ce moment même !
Dans la voiture
TOBY: Une petite question, si la NSA et le FBI ont échoué, est-ce que ça nous donne droit à un bonus ? Je suis prête à jouer quitte ou double là sur ce coup là
WALTER : Toby
TOBY : Je demande c’est tout.
LLOYD: C’est votre meilleure option ces rigolos ?
CABE: [S’adressant à LLOYD] Walter O'Brien est une des seules personnes les plus intelligentes au monde, alors oui
VOIX A LA RADIO : Un problème sur la route 405 vers l’aéroport, vous ne pourrez pas passer. Je répète l’aéroport est inaccessible.
CABE: Bien reçu !
TOBY: Appelez un hélicoptère
CABE: Le trafic aérien a été suspendu jusqu’à que la situation soit résolue
SYLVESTER: Pas d’hélicoptère ? On descend à 70% de chances de réussite.
LLOYD: On se clame
HAPPY: Répétez ça et je vous promets qu’on devra faire un détour par l'hôpital
LLOYD: C’est ça une voiture pleine de génies ?
WALTER : On trouvera une solution à condition que plus personne ne l’ouvre
CABE: [haussant le ton] On se tait !!!
WALTER : On a pas besoin d’aller à l'aéroport. Il faut simplement une connexion sans fil fiable qui risque pas de sauter. J’en ai réparé une à un ou deux kilomètres d’ici.
[ils rentrent dans le restaurant où travaille Paige]
CABE: Patron, Agent Gallo de la sécurité intérieure. On réquisitionne votre restaurant pour une urgence nationale, vous pouvez rester, mais seulement vous. [il jette une enveloppe pleine d’argent sur le comptoir]
GIANAKOS: Allez tout le monde dehors allez, on se dépêche, plus vite, plus vite. Non, non, non, vous payerez demain on a pas le temps. Allez on se dépêche, sortez d’ici. Plus vite !
CABE: [s’adressant à Sylvester] Qu’est ce que vous faites ?
SYLVESTER: Vous connaissez le nombre de bactéries qui traînent sur les bars ? Le poulet à lui seul peut contenir jusqu’à 20 maladies différentes, c’est vraiment très perturbant.
GIANAKOS: [s’adressant à Paige] Non, non, non, non tu restes ici.
PAIGE: Nemos, pas de clients, pas de pourboires et je refuse que Ralph reste là
GIANAKOS: Mon statut vis à vis des services de l’immigration me rend un peu nerveux quand il y a un paquet d’agent fédéraux dans le coin, je te laisse fermer. [le patron s’en va]
WALTER : Ça va Ralph ? Content de te revoir
CABE: Plus que 90 minutes avant que le premier avion s’écrase, toutes ces vies sont entre nos mains.
PAIGE: [s’adressant à Sylvester] Il y a un problème à l’aéroport ?
SYLVESTER: C’est top secret
PAIGE: Attendez, comment ça peut être top secret si c’est le gars qui a réparé le wifi s’en occupe ?
WALTER : Happy prépare le programme de vérification d’après stabilisation. Sylvester, calcule les probabilités de défaillance grave du batch. On ne voudrait pas que le problème recommence dès demain. Toby, il faut un récepteur.
TOBY: Walter, fait chauffer du café, ça va me prendre au moins 90 secondes.
SYLVESTER: Si on se plante, il y aura des tripes et de la cervelle partout en ville.
HAPPY: En fait non, le réservoir explose à l’impact, on retrouvera aucun organe par terre
TOBY: Oh mais il paraît que la rate brule moins vite que le reste du corps.
PAIGE: Excusez moi, vous pourriez faire attention à ce que vous dites devant un enfant de 9 ans ? Soyez respectueux sur mon lieu de travail. Je vous remercie. [Paige sort]
(la porte s’ouvre)
CABE: Ligne sécurisé avec l’aéroport, le superviseur est au bout du fil, il s’appelle Brooks.
WALTER : Mr Brooks, je pirate le logiciel de sécurité de l’aéroport, je vais faire pivoter les caméras vers les écrans, je les verrais à distance. et je vais vous guider à chaque étape.
BROOKS: Qui est à l’appareil ? Je ne suis pas du tout d’accord pour que vous piratiez quoi que ce soit dans cet aéroport.
WALTER : Alors rendez moi la tâche compliquée. Je m'appelle Walter O’Brien. On m’a engagé pour résoudre votre problème puisque vous n’en êtes pas capable. Regardez derrière vous et dîtes bonjour à la caméra Mr Brooks. Je suis derrière vous à 10 heures. Notre but est de redémarrer votre ordinateur pour faire atterrir ces avions et pour se faire il va falloir faire CTRL+C lorsque l’écran sautera juste au moment où je vous le dirais. Vous êtes prêt ? Maintenant !
BROOKS: Arh, j’ai pas réussi, ça va trop vite !
WALTER : C’est pas grave. Vous avec la chemise et des lunettes derrière, vous savez programmer non ?
RANDY: Un peu, comment vous savez ?
WALTER : J’ai de la chance, votre nom ?
RANDY: Randy.
WALTER : Randy, prenez la place de Mr Brooks.
RANDY: Je vous ai entendu parler d’avions qui allaient s’écraser mais je suis qu’un stagiaire.
CABE: Vous venez d’être promu ! Asseyez-vous !
WALTER : Mr.Brooks, pourriez-vous donner à Randy le disque d’installation du logiciel d’origine ?
BROOKS: Ce logiciel a été installé il y a plus de 15 ans. Je n’ai aucune idée d’où il est.
La société qui l’a développé n’existe plus.
WALTER : Elles sont où ces sauvegardes ?
BROOKS: Blackstern Data Storage.
WALTER : Bien on récupère l’ancien logiciel sur le serveur de sauvegarde, je l’envoi à Brooks par mail, il clique sur le lien et le système redémarre comme si la version corrompu du logiciel avait jamais existé.
SYLVESTER: Blackstern est sur Ventura, au nord est. On sera pas gênés par les embouteillages.
BROOKS: Ah ! Il faut que vous sachiez que le serveur sauvegarde la dernière version logiciel deux fois par jour : à cinq et dix-sept heures.
WALTER : Donc dans 20 minutes la dernière version utilisable du logiciel sera aussi corrompue. Happy, Toby, rendez-vous sur place et récupérez le disque de sauvegarde. Sylverster appelles Blacktern pour leur dire qu’ils arrivent et que je me prépare à envoyer tout ça en attendant.
CABE: Bates, emmenez les. Restez en contact.
TOBY: Walter, tu dis à la serveuse que je reviens rapidement.
WALTER : Toby, dans ce genre de situation, les erreurs causée par de la négligence te hanterons toute ta vie. J’en ai déjà fait l’expérience.
TOBY: Walter, tu sais bien que je suis un pro ? Ça se voit au chapeau, non ?
PAIGE: Tenez. Vous devez avoir soif.
WALTER : Merci. Vous souffrez d’anémie. Ça rend les ongles ondulés c’est pour ça que votre vernis à l’air rayé. Il vous faut plus de fer.
PAIGE: Oh (gloussements) mais je ne vous ai rien demandé, Einstein.
WALTER : Einstein n’avait un QI de 160, le mien est de 197.
PAIGE: Wow. Vous devez tout savoir sur moi si vous êtes si intelligent.
WALTER : Vos chaussures sont bon marché alors que les siennes sont très cher. Tout ce que vous gagnez c’est pour Ralph. Les marques sous vos yeux dues au manque de soleil viennent du fait que vous avez deux emplois. Quant au père de l’enfant je ne prends pas de risque en disant que votre rupture a été causée par des problèmes de communication au sein de votre couple.
PAIGE: Oh, donc nous avons rompu parce que j’ai des difficultés à communiquer alors que je croyais que c’était à cause de la blonde de Tahoe. Et qui êtes vous pour oser me dire que je porte un vernis à ongle au rabais ? C’est blessant d’entendre ce genre de remarque. Vous comprenez ça ?
WALTER : Oui. Je dois avouer qu’on m’a déjà dit ce genre de chose plusieurs fois.
PAIGE: Et c’est Ralph qui fait mon vernis parce qu’il adore peindre. Et je ne veux pas qu’il a besoin d’aide. Il a des difficultés. Un peu de compassion.
WALTER : (soupir) Des difficultés ? Regardez les, tous les deux vous savez ce qu’ils font là ? La boîte d’allumette c’est le Roi, la confiture c’est la Dame et les petits sachets de sucre sont les chevaliers. Il fait une partie d’échec avec un grand maître qui est sur le point de perdre.
SYLVESTER: Walter, tu as vu ça ? Échec et mate en seulement huit coups. Ce gosse est incroyable !
WALTER : Et ce n’est pas parce qu’il aime peindre vos ongles. Il le fait pour vous tenir la main mais il n’arrive pas à gérer le contact physique. Alors aidez le. Ou vous ne serez jamais proche. Désolé de vous apprendre une mauvaise nouvelle mais votre fils est un génie.
HAPPY: Walter, on est plus très loin du centre de données. On aura bientôt le disque de sauvegarde.
WALTER : Bien reçu, Happy. Je reste avec vous.
(sirènes, crissements de pneu)
TOBY: Non ! C’est censé être ouvert 24 heures sur 24.
HAPPY: On dirait qu’ils sont en pause. Walter on a un problème. Il y a personne ici.
CABE: C’est vous génie de la mécanique. Crochetez la serrure.
HAPPY: J’ai mes outils mais ça prendra plus longtemps que les six minutes qu’il reste avant que le logiciel corrompu ne soit sauvegardé.
CABE: Bates, faites les entrer.
BATES: Reculez vous.
HAPPY: Whoa! Vous êtes cinglés ?
BATES: C’est vous qui levez la main sur un agent fédéral.
HAPPY: C’est un boîtier en polycarbonate à six couches de 75 millimètres. Il cassera pas, mais votre balle pourrait tuer quelqu’un en rebondissant. Walter, empêche les fédéraux de dire quoique ce soit.
SYLVESTER: On est descendu à 5% de chance de réussite.
CABE: Dans cinq minutes le logiciel dont on a besoin disparaît pour de bon, si ça arrive environ 20 000 personnes vont mourir.
PAIGE: Hey, Ralph, on va aller dans le bureau, d’accord ?
WALTER : Il faut abandonner le centre de données et rassemblé l’équipe. Tous les quatre on va travailler ensemble sur le problème et peut-être qu’en une heure...
CABE: Dans une heure les deux premiers avions n’auront plus de carburant vous pensez que ça vous laisse assez de temps pour trouver une solution ?
PAIGE: Attendez. Vous allez accepter que deux avions s'écrasent ?
CABE: On perd deux appareils pour en sauver 54, c’est une décision qu’il faut savoir prendre. Contactez l’administration et dites leur que c’est deux vols seront perdus.
WALTER : L’agent Gallo part du principe qu’il faut privilégier l’intérêt général. Les pertes sont acceptables tant que les avantages en résultants sont importants.
PAIGE: Non. C’est faux. Vous allez sauver tout le monde. Les personnes normales sauvent tout le monde.
WALTER : Je ne suis pas normal.
PAIGE: Je m’en fiche. Utilisez votre QI de 197, respirez un bon coup et reprenez à zéro.
WALTER : A zéro. A zéro. Mais oui ! Happy, il faut réinitialiser la serrure. Il faut qu’on arrive à faire sauter les plombs dans le quartier du centre de données.
CABE: Couper le courant dans tout un quartier de Los Angeles ?
WALTER : Mm-hmm.
CABE: Mais pourquoi pas juste dans ce bâtiment ?
WALTER : C’est compliqué d’être précis avec une coupure de courant mais une baisse d'intensité très rapide va ouvrir les portes et donc ça leur permettra d’entrer.
HAPPY: Je vais grillé des outils dans l’opération.
WALTER : Désolé. Va falloir trouver une boîte de jonction municipale dont dépend tout le quartier. Elle devrait être placée sur une grande rue.
TOBY: Regarde au sud.
HAPPY: D’accord.
BATES: J’en voit une.
WALTER : Parfait. Calcul la puissance électrique qu’il faut pour faire sauter le courant dans un rayon de dix pâtés de maisons. Non, non, non, non, Sylvester pas maintenant.
CABE: Attendez, attendez, qu’est-ce que vous faites ?
SYLVESTER: Sans ordre je peux rien calculer. C’est comme ça que je procède.
CABE: Si vous continuez comme ça c’est mon pied dans votre cul que je vais procéder.
PAIGE: Attendez. Voilà. Il n’y en a plus qu’une. C’est à la fois la plus grande et la plus petite, c’est dans l’ordre.
SYLVESTER : Mais, oui ça fonctionne.
WALTER : Euh… Sylvester je ne voudrais pas te foutre la pression mais…
SYLVESTER : 500,000 kilowatts.
WALTER : Génial ! Il nous faut exactement 500,000 kilowatts. Tu peux faire ça ?
HAPPY: A ton avis ? Qui a remis le courant au bureau ce matin ? Bon, c’est bon j’y suis. Attention vous êtes prêts ? C’est parti.
[en cours]
COMMANDANT: Ici le commandant Pike, est-ce que j’ai une confirmation à vous. Avez-vous réussi à télécharger le logiciel?
WALTER : Non le différentiel de vitesse est trop important entre l’avion et l’ordinateur immobile.
PAIGE: Essayons encore une fois.
WALTER : Ça fera la même chose. S’attendre à un résultat différent est la définition de la folie. Ça ne sert à rien.
COMMANDANT: Monsieur O’Brien. J’ai 240 âmes à bord de mon appareil alors je vous en prie, dites moi qu’il y a une autre solution.
WALTER : J’ai résolu le problème du différentiel de vitesse.
WALTER : Happy, comment on entre dans une Ferrari 458.
HAPPY: Il faut que tu forces la trappes à essence. Il y a un levier de déverrouillage d’urgence du capot.
WALTER : C’est bon.
HAPPY: Sur la gauche, enlève la puce de contrôle moteur.
[le moteur rugit]
WALTER : Vous pouvez descendre à huit pieds d’altitudes ?
COMMANDANT: Huit pieds ? Pourquoi faire ?
WALTER : J’ai peur qu’on perde encore le signal WiFi. On va utiliser un câble.
PAIGE: Tout va se jouer sur le fait qu’on arrive à brancher un câble ou pas.
COMMANDANT: Comment vous espérez faire ça au juste ?
WALTER : On va rouler à 300km/h en dessous de vous .
PAIGE: Quoi ?
WALTER : Bah oui
COMMANDANT: Vous n’aurez que sept secondes pour télécharger le fichier. Une seconde de plus et on risque de pas réussir à redresser l’avion et de s’écraser.
PAIGE: Il risque de s’écraser ?
WALTER : Ça n’arrivera pas. J’espère. Encore une minute.
COMMANDANT: Bien reçu. Bonne chance. T’as été dans l’armée de l’air c’est ça ?
PILOT: Uh-huh.
PAIGE: Attendez vous voulez que je m’assois dans cette voiture pendant qu’un avion est juste au dessus de nous ?
WALTER : Non vous serez debout à travers le toit ouvrant.
PAIGE: Oh, d’accord.
WALTER : Écouter va falloir me faire confiance. Il ne vous arrivera rien. Je vous le promet. c’est vous qui avez dit que vous vouliez sauver tout le monde. C’est notre seule chance.
COMMANDANT: Nous entamons notre seconde approche.
RANDY: Bien nous sommes connecté à l’ordinateur de monsieur O’Brien, espérons que ça marche.
(le moteur rugit)
PAIGE: Oh mon Dieu.
WALTER : Prête?
PAIGE: Non
WALTER : Faites sauter le toit ouvrant.
PAIGE: Non.
WALTER : Le toit ouvrant.
PAIGE: D’accord.
WALTER : Le toit ouvrant!
PAIGE: (respire profondément)Oh mon dieu. Oh mon dieu.
WALTER: On y est.
PAIGE: Oh mon dieu.
PILOT : Allez! Essayez de l’attraper.
PAIGE: Je peux pas. C’est trop haut.
PILOT: (grogne) Surtout rouler bien droit.
WALTER : Jeter le câble. Le câble.
PILOT: Allez! On a pu le temps attraper le. Vite.
PAIGE: Je l’ai.
PILOT: Allez.
PAIGE: Je l’ai. C’est bon ça y est. Ça télécharge ça télécharge.
WALTER : Ça dit quoi?
PAIGE: J’en sais rien je crois qu’il faut encore quelques secondes.
WALTER : On arrive au bout de la pisye
PAIGE: On y est presque!
COMMANDANT: Allez Bob plus vite.
PAIGE : Encore quelques secondes on y est presque. Oh non non non non non non.
WALTER: Ne lâcher pas! Ne lâcher pas. Tenez le.
PAIGE: Je vais lâcher. Ça y est.
RANDY: Ça marche ça y est.
BROOKS: (joyeux) Mayday, mayday. Les communications sont rétablis. Vous serrez tous poser et en sécurité dans un petit moment. Merci de confirmer.
SYLVESTER: C’est ta maman qui a fait ça.
[respiration bruiante, vomissement]
CABE: [tendant une enveloppe] On avait un marché.
WALTER [respire profondément et regardant le contenu de l’enveloppe] : Paige ? Elle mérite aussi sa part.
CABE: Je vais m’en occuper. Quand on a travaillé ensemble, ça s’est pas passé comme on le voulait, ni l’un ni l’autre, alors j’espère qu’on pourra aller de l’avant et que les choses seront différentes.
WALTER : Aller de l’avant ?
CABE: J’ai été muté à Los Angeles pour monter une équipe de crise. A chaque instant on s’occupe de problèmes qui vont du vol de tête nucléaire à la disparition d’enfants ou la contre façon d’argent si bien faites que notre économie s’écroulerait. Les criminels sont de plus en plus intelligents. Et aucun entraînement ne rendra mes agents aussi intelligents que vous. J’ai les ressources illimitées du gouvernement américain et j’ai besoin de votre aide. Votre équipe a besoin de jouer dans la cours des grands.
WALTER [donnant un papier à Cabe] : Tenez
CABE: Vous voulez des gros salaires, des voitures, un labo de recherches... Vous m’aviez vu venir ?
WALTER : Logique, vous aviez que cette option.
[Cabe et Walter se serrent la main]
TOBY: Ah je vois que ta bouche est légèrement ouverte et que tu te tiens vers l’avant. Tu as quelque chose à nous dire ?
WALTER : Il propose de nous embaucher
TOBY: Moi aussi ?
WALTER : On est une équipe ou pas ?
TOBY : La serveuse voulait ramener son fils chez elle, elle vient juste de partir.
[Frappant à la porte de Paige]
PAIGE: Walter ? Entrez.
WALTER : Je sais qu’il est un peu tard je m’excuse. Je voulais… je voulais vous dire merci pour votre aider précieuse.
PAIGE : Derien c’est normal, vous êtes venu jusqu’ici pour me dire ça ?
WALTER : Non je voulais aussi vous proposer un emploi. C’est un poste de régleur de problèmes pour le pays.
PAIGE : Pourquoi ? Je ne suis pas un génie.
WALTER : Non mais vous en avez un chez vous. Il faut être intelligent et courageux pour élever un surdoué. Dans ce travail, il va nous falloir interagir avec beaucoup de monde et c’est pas notre fort. Vous voulez en savoir plus sur votre fils ? Je saurais traduire ce qu’il essaye de vous dire et...vous traduirez le monde pour nous
[lui donnant une enveloppe] Ça c’est le salaire plus les bénéfices. Vous pensez ne pas être capable de comprendre Ralph ? Ça c’est une deuxième chance.
PAIGE: [portant sa main à sa bouche] Wouah Pour vous aussi, pour vous et Cabe.
WALTER : Quand j’avais 16 ans, Cabe m’a demandé de développer un logiciel de guidage pour le largage de matériel médical pour les militaires. Quelques mois plus tard, je regarde la télé et là je vois des bombes tomber sur Baghdad et ils utilisaient mon système. Le logiciel privilégiait la vitesse sur la précision. Vous voyez, au moins 2000 civils sont morts
PAIGE: Walter, vous étiez qu’un enfant !
WALTER : Ouais, tout comme Ralph. Dites lui de n’écouter aucune phrase qui commence par normalement. Vous devez vous assurer qu’il est pas effrayé par les choses qu’il est capable de faire. Et il aura des difficultés à se faire de vrais amis et parfois il aura l’impression qu’absolument personne ne l’aime.
PAIGE: Oui
WALTER : Vous devez seulement vous assurer qu’il sait que ce n’est pas de sa faute.
RALPH: Salut Walter
WALTER :Salut, Ralph.
PAIGE : Il ne parle à personne à part moi
WALTER : Il a reconnu quelqu’un comme lui. Je peux ? [montrant le jeu viédo]
PAIGE : Bien sur
WALTER : merci
VOIX DU JEU VIDEO: Trois, deux, un
WALTER : Des fois, tu arrives à mettre tes rêves en pause ?
RALPH : Oui
WALTER : Tu arrives à les rembobiner ?
RALPH : Parfois
WALTER : Ouais moi aussi
[Paige les regarde parler]
FIN